Photo : © Vincent Bengold
Photo : © Vincent Bengold
Photo : © Vincent Bengold
Photo : © Vincent Bengold
©ericblosse
Opéra version mise en espace
Musique de Richard Strauss
Livret de Hugo von Hofmannsthal
Opéra en un acte créé à Dresde au Semperoper le 25 janvier 1909
Après le scandale de Salomé en 1905, Strauss — collaborant pour la première fois avec Hofmannsthal — libérait avec Elektra une fois encore une puissance démoniaque. Libre adaptation de la légende antique d‘après Sophocle, la pièce requérant un effectif orchestral monumental, est une tragédie d’individualités féminines dont la mise en espace souligne la force.
NOTE D’INTENTION
« À chaque nouvelle écoute, Elektra est une œuvre qui donne toujours l’impression d’être entendue pour la première fois. La densité émotionnelle de l’orchestration et l’écriture des lignes sont si intenses, qu’elles déploient une palette de couleurs sans cesse renouvelées, et leurs implications se révèlent ainsi à chaque nouvelle écoute.
Comment alors présenter cette œuvre dans une version de concert mise en espace avec « seulement » quelques répétitions et quelques réglages possibles ? La réponse sera toujours : aussi simplement et aussi honnêtement que possible !
Heureusement, l’argument de l’histoire – le complot — est l’un des plus limpide du répertoire lyrique : une princesse avec une idée fixe de vengeance attend le moment où son frère — banni — rentrera pour venger le meurtre de leur père qui avait été fomenté par leur mère et son amant. Une série de scènes simples, conduisent à la terreur et à l’accomplissement de ce crime. Elektra vit pour la réalisation de sa vengeance, telle « l’acte est comme le lit sur lequel l’esprit peut se reposer » et donc pour l’instant où son forfait pourra s’accomplir. Une fois celui-là réalisé, privée de sa raison d’être, Elektra exulte dans une émotion qui va bien au-delà des mots. Elle devient la musique elle-même, avant d’être réduite au silence. La musique de Strauss explorant cette détermination humaine impitoyable est turbulente, obsédante et sans égal. Mon travail de mise en espace n’est finalement là que pour aider à l’écoute. »
Justin Way, mai 2018
DISTRIBUTION
DIRECTION MUSICALE | |
---|---|
MISE EN ESPACE | |
LUMIÈRES | |
KLYTÄMNESTRA | |
ELEKTRA | |
CHRYSOTHÉMIS | |
OREST | |
ÄGISTH | |
MAGD 1 (PREMIÈRE SERVANTE) | |
MAGD 2 (DEUXIÈME SERVANTE) / DIE SCHLEPPTRÄGERIN (PORTEUSE DE TRAÎNE) | |
MAGD 3 (TROISIÈME SERVANTE) | |
MAGD 4 (QUATRIÈME SERVANTE) | |
MAGD 5 (CINQUIÈME SERVANTE) | |
DIE VERTRAUTE (LA CONFIDENTE) / DIE AUFSEHERIN (SURVEILLANTE) | |
DER PFLEGER DES OREST (LE PRÉCEPTEUR) | |
« EIN JUNGER DIENER (JEUNE SERVITEUR) | |
EIN ALTER DIENER (VIEUX SERVITEUR) | |
ORCHESTRE | |
CHŒUR | |
CHEF DE CHŒUR |
Assistant à la direction musicale, Marc Leroy-Calatayud
Chef de chant, Jean-Marc Fontana
Coach linguistique, Pia Lux
Régisseur général, Johannes Haider
Régisseur de scène, Gabrielle Laviale
Direction technique : Yves Jouen
Auditorium de Bordeaux : Adrien Jollis, Vincent Dagneau, Valentin Mouligné (pupitreur), Pierre Saraïs, Jeanne
Elektra à Bordeaux, une orgie de chant et de musique paroxystique !