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LA GRANDE INSTALLATION

Publié par Eric Blosse le 1 avril 2022
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Intention

Que laisse-t-on de soi lorsqu’on quitte un appartement, un lieu familier où l’on a vécu une partie de sa vie ?
Quelles traces, quelles ondes, quels frémissements ? Qu’a-t-on envie d’emporter, de laisser, de raconter ?
Comment vit-on quand les appartements voisins se vident ?
A quoi ressemble le quotidien ? Comment résonne-t-il entre les murs ? Et au dehors ?

Nous avons proposé à quatre artistes, une créatrice sonore Aline Chambras, un créateur lumière Eric Blosse, une photographe Claire Lafargue ainsi qu’à un architecte paysagiste Samuel Enjolras, et à un collectif d’habitants du quartier, de répondre à ces questions.
Le point de départ pour la création de l’installation j’habite ici et je vous vois de ma fenêtre…

Un immeuble, comme un personnage. Un immeuble, dont la fin est proche, sa démolition étant programmée dans les prochains mois. Nous recueillerons le bruit, la lumière, ce qui se laisse entrevoir des fenêtres, des balcons. Nous écouterons la respiration et toutes ces «petites histoires» qui font la vie d’un immeuble.

Et alors nous pourrons raconter des histoires, d’un balcon à l’autre, un voyage sonore mis en lumière, une immersion sensible entre documentaire et fiction, dans l’intimité des appartements vides, avant la démolition.
Au n°4 et au n°6 rue Louis Pergaud, alors que les locataires auront quitté les 18 appartements, et avant la démolition, nous inviterons le public à une installation sonore, lumineuse et végétale. A la tombée de la nuit, l’immeuble se réveillera, dans un dernier sursaut, un dernier souffle.

j’habite ici et je vous vois de ma fenêtre… est un dispositif artistique qui n’a pu exister sans une médiation forte inhérente au projet, et ce, de sa construction à son aboutissement.

Cette installation a été présentée au public le 25 et 26 mars 2022.

Équipe

Sophie Robin – coordination artistique
Clémence Poujol, Marie Lavergne / C’est Carré – ingénierie et médiation artistique
Aline Chambras – créatrice sonore
Eric Blosse – créateur lumière, scénographe
Samuel Enjolras – architecte paysagiste, scénographe

Claire Lafargue – photographe

Dossier du projet
©Claire Lafargue https://www.clairelafargue.com/jhabiteici-pergaud-cenon-palmer
Quelques images sonores…. cliquez ici
ALINE CHAMBRAS – Capsule 9 – La Grande Installation –

images ©Claire Lafargue https://www.clairelafargue.com/jhabiteici-pergaud-cenon-palmer

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UTT Carlotta IKEDA Maï ISHIWATA Ko MUROBUSHI

Publié par Eric Blosse le 9 octobre 2022
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Maison du Japon Paris Mai 2015

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Jeux d’ombres végétales

Publié par Eric Blosse le 6 août 2021
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dans le cadre du projet : « J’habite ici et je vous vois de ma fenêtre.. »  » La belle semaine « 

au 4-6 rue Louis Pergaud appt 1255 à Cenon

En collaboration avec

Samuel Enjolras, architecte paysagiste,

Claire Lafargue, photographe,

Eric Blosse, Lux tenebra

un dispositif artistique

du Collectif jesuisnoirdemonde, Sophie Robin

et de

C’est Carré médiation, Clémence Poujol et Marie Lavergne.

images ©Claire Lafargue www.clairelafargue.com

Images ©Clémence Poujol, C’est Carré Médiation

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LA PETITE INSTALLATION de « J’habite ici et je vous vois de ma fenêtre.. » au 4, 6 rue Louis Pergaud.

Publié par Eric Blosse le 30 juin 2021
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

En collaboration avec

Aline Chambras, créatrice sonore,

Claire Lafargue, photographe,

Samuel Enjolras, architecte paysagiste,

Eric Blosse, Lux tenebra

un dispositif artistique

du Collectif jesuisnoirdemonde, Sophie Robin

et

C’est Carré médiation, Clémence Poujol et Marie Lavergne.

images ©ClaireLafargue https://www.instagram.com/claire__lafargue/?hl=fr

images ©ArmonyMo https://www.instagram.com/armonymo/?hl=fr

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HAUT PLATEAU

Publié par Eric Blosse le 30 juin 2021
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Dans le cadre de Nuit Verte édition 2020 de PanOramas sur la Rive Droite et GPV, édition annulée,

la commande de HAUT PLATEAU dans une nouvelle version a été maintenue et

a été mise en oeuvre dans les quatre communes du GPV,

Bassens, Lormont, Cenon et Floirac.

HAUT PLATEAU °

Une installation d’Éric Blosse

Au départ il y a un déplacement. Celui du cuivre par des hommes du Haut Atlas.

Une matière qui vient d’en haut et qui va rejoindre la ville de Fès pour y être transformée en

plateau dans des ateliers où les savoirs faire y additionnent déplacements et histoires.

Ensuite les plateaux ont une deuxième vie dans les maisons, dans les familles.

À l’histoire des plateaux vient s’ajouter celle de toutes et tous.

Haut Plateau débute par une quête, celle de ces plateaux qui me sont confiés par les

habitantes, les habitants des lieux choisis pour mettre en œuvre Haut Plateau.

Haut plateau met en jeu les corps et les regards par un déplacement des lignes.

Haut Plateau relie ce qui est en présence, en lumière,

ce qui est à vue, à portée de regard.

Haut plateau propose de prendre place dans la composition d’un corps organique.

Haut plateau est un lieu du mouvement, du lien, de la transmission, du partage et du trajet.

Un lieu pour faire circuler la mémoire,

la réflexion, des images,

un lieu d’addition.

Haut plateau déplace pour faire œuvre.

L’œuvre se construit en cheminant au travers.

Haut Plateau transporte l’image des choses et des gens

sur des chemins de traverse, dans une sinuosité organique

qui fonde le déplacement.

Peut-on parler de Haut Plateau comme d’une migration ?

Haut plateau est une migration qui déplace les habitants

en leur proposant de devenir voyageurs itinérants de l’œuvre traversée.

Par la présence déplacée des habitants

le lieu, rempli de toutes ces histoires,

construit un chemin propice aux pas de côtés.

Le déplacement donne une image nouvelle

de cette communauté provisoire appelée :

Haut Plateau.

« Les voyageurs itinérants [de Haut Plateau] sont assimilés à des habitants [de Haut Plateau].

Les itinérants sont des habitants accomplis, ils ont contribué par ces mouvements, ces

déplacements au développement de chacun des lieux par lesquels ils sont passés,

le trajet n’est ni dénué de lieu ni attaché aux lieux,

ils participent à leur création. [1]»

Le soir du dernier jour de présence de Haut Plateau dans l’espace public

des plateaux rassemblés en « photo de famille » reçoivent  les images

de OVALES de  Baptiste Buob directeur du LESC  CNRS.

https://vimeo.com/75956526


[1]Tim Ingold dans Une brève histoire des lignes

Merci à Eve Mathieu et à Julie Hoedts pour leur accompagnement.

https://www.instagram.com/selphilux/?hl=fr

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Le Tiers temps de Maylis Besserie

Publié par Eric Blosse le 30 avril 2021
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 est à l’Escale du livre de Bordeaux. La diffusion de la lecture par l’acteur Bernard Blancan d’extraits de cet ouvrage, prix Goncourt du premier roman 2020, a eu lieu le 27 mars 2021 en direct du site de l’Escale du livre. Et il y avait : Zola Ntondo au piano, Eric Blosse aux lumières  et Guy Lenoir à la mise en scène. 

Cet ouvrage, il faut le rappeler, retrace la vie de l’écrivain Samuel Beckett au Tiers temps, résidence où l’écrivain a réellement passé ses derniers instants.

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BôPEUPL [Nouvelles du parc humain]

Publié par Eric Blosse le 30 avril 2021
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Conception, direction Michel Schweizer

La nécessité de ce nouveau projet se nourrit des analyses et des constats que porte le philosophe Dominique Quessada sur les mutations qui touchent notre relation à l’autre et l’ambivalence de notre situation contemporaine : constater l’évidence grandissante de notre séparation avec l’autre et l’urgente nécessité d’admettre que nous sommes inséparés. La globalisation et l’interconnexion des phénomènes économiques sont les témoins les plus probants de ce régime d’interdépendance et d’interrelation généralisée dans lequel nous évoluons.

BÔPEUPL sera la réunion de présences augmentées, sujets qui pourraient se définir par une posture sociale singulière, associée à un savoir-faire lié aux champs disciplinaires relevant du domaine de l’art et d’une maturité nourrie d’une somme d’expériences partageables…

Il s’agira d’une communauté de nouveaux ignorants, en capacité de dresser l’inventaire de ce qui s’est perdu et de spéculer collectivement sur les mutations à venir…
Je situe les ignorants parmi ceux qui se tiennent à une marge et trouvent des ressources en adoptant une occupation de vie et une relation au monde qui les gardent au plus près de leur véritable nature.

Michel Schweizer – octobre 2019

Avec Aliénor Bartelmé, Patrick Bedel, Marco Berrettini, Jérôme Chaudière, Frank Micheletti, Frédéric Tavernini.

Avec la collaboration du philosophe Dominique Quessada
Lecture des textes Pascal Quéneau

Collaboration artistique Cécile Broqua
Scénographie Éric Blosse et Michel Schweizer
Travail vocal et musical Dalila Khatir
Photographie Ludovic Alussi, Frédéric Desmesure, Antoine Herscher
Création vidéo Manuelle Blanc
Création lumière Éric Blosse
Conception sonore Nicolas Barillot
Régie générale et suivi de la construction décor Jeff Yvenou
Construction décor Michel Petit
Accompagnants Johann Daunoy, Justine Olivereau, Gwendal Wolf

  • https://www.la-coma.com/bopeupl/
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure
©Frédéric Demesure

©Frédéric Demesure

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Under The Milki-Way Cie Paul les oiseaux

Publié par Eric Blosse le 30 avril 2021
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Conception & Chorégraphie : Valérie Rivière

Durée : 50 mn : création 2021

C’est une invitation au voyage à la fois sonore, grâce à la création musicale de Baloo Productions (entre électro, soul et classique) et à la réflexion par les écrits de Timothée de Fombelle de ce que l’on connaît de soi et ce qu’il nous reste à découvrir.

Ce nouveau spectacle, basé sur l’autoportrait et l’autobiographie, questionne l’identité, la relation au temps et à autrui. Il nous parle de ce que l’on invente de l’autre et de ce qu’il nous reste lorsqu’il n’est plus. Grâce à un dispositif de caméras embarquées et la projection en direct de ce qu’elles filment on découvre les danseurs sous des angles qui nous étaient inconnus. Ce duo qui délivrent leurs mouvements avec douceur et poésie. On les suit à la recherche de souvenirs, multipliant les preuves de leurs existences.

Une mise en orbite hors du temps comme flottant dans l’Univers.

  • http://www.paullesoiseaux.com/under-the-milki-way.html

DISTRIBUTION

Conception et Chorégraphie : Valérie Rivière

Textes : Timothée de Fombelle Valérie Rivière

 Interprètes chorégraphiques :

Maureen Mouttou

Théo Pendle

 Musiques originales :

Elio Di Tanna
Bruno Ralle
Guillaume Siron
 pour Baloo Productions

 Musiques additionnelles : Kudasai – Technicolor Ouse – No  sleep

 Voix off : Anna-Meï Fabre Grégoire Didelot Stephan Wojtowicz

Lumière : Éric Blosse

Conception & réalisation images vidéo : Laurent Rojol

scénographie : Valérie Rivière & Eric Blosse

costumes  : Valérie Rivière

Régie Vidéo : Valentin Mouligné

Régie Son & Lumière : Fabrice Barbotin

Crédit photo  : Enki Djipal

Traduction : Eleonore Jounot

Production : Paul les Oiseaux

 

 

 

 

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Ateliers des lumières …

Publié par Eric Blosse le 22 décembre 2020
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire
Ateliers des lumières avec Panoramas sur la Rive Droite

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ENCYCLOPEDIE DU GESTE OUVRIER

Publié par Eric Blosse le 24 novembre 2020
Publié dans: Lumière, Projet, Scénographie. Poster un commentaire

L’ORIGINE DU PROJET

« Entre 2012 et 2014, j’ai mené deux années  »de terrain » en usine, auprès d’ouvriers ». Sylvie Balestra répondait ainsi à la commande du Pôle Culturel Fumélois en Lot-et-Garonne (47), pour une création artistique autour du travail. Le contexte a rendu ce projet très intense : plusieurs entreprises étaient menacées de fermeture pour raison économique, l’amiante, de son côté y causait bien des dommages humains. L’usine de Métallurgie – symbole de la ville – comptait alors 138 ouvriers et seulement 38 à la fin du projet. Du dialogue établi avec ces hommes et femmes qui ont donné leurs corps à leurs entreprises, de leurs témoignages, de cette imprégnation, est née une partition vivante, PIÈCE ÉBAUCHÉE. Sylvie Balestra a choisi que ce spectacle soit dansé dans des usines encore en activité : la création s’est déroulée dans la briqueterie TELLUS CERAM à Monsempron-libos en Mai 2014. D’autres projets et commandes l’ont amené à être au plus près de travailleurs : infirmières, agents communaux et même des sportifs professionnels.
Sylvie Balestraa décidé de réactiver ces archives, collectages, vidéos et sons pour constituer une conférence dansée.

Durant l’été 2020, Sylvie Balestra est retournée échanger avec les anciens ouvriers et ouvrières en métallurgie, pour les filmer chez eux, sans leurs outils et lieux de travail, l’usine étant fermée et en partie détruite. Ces vidéos et entretiens avec ces personnes puisant dans leur mémoire du geste, viennent alimenter la partition dansée de la conférence et la future encyclopédie du geste ouvrier numérique.

Le patrimoine matériel peut être sauvegardé : machines, outils et bâtis sont une partie de la culture ouvrière. L’engagement des corps de ces hommes et femmes et leurs savoir-faire sont tout aussi précieux. La dimension anthropologique de ma démarche me semble être un véritable outil pour entreprendre une réflexion sensible sur le geste au travail.

Dans cette conférence dansée, Sylvie Balestra prend la parole pour s’adresser directement au public et évoquer sa démarche artistique : comment elle fabrique des spectacles à partir de cette dimension anthropologique. À travers ses projets de terrain elle a rencontré de nombreux corps de métiers: métallos, infirmières, agents communaux, sportifs. Durant une heure, elle met en lien ces corps engagés dans le travail mêlant ainsi prisme intime et processus de création.

Cette conférence vient interroger sur ce qu’il y a de commun entre nous tous.

La partition chorégraphique

La conférence est conçue comme une danse où pensées et mouvements, gestes et écritures sont liés. Des moments sans paroles rythment cette conférence avec un répertoire de gestes dansé dans moins d’un mètre carré, avec des danses  »rituelles » inventées pour activer nos mémoires du travail préindustriel jusqu’à maintenant.

« Des danses Bauhaus et Mary Wigman me sont apparues durant le travail d’écriture. Cette période historique, qui date du début du siècle dernier, correspond à la montée en puissance de l’industrie qui façonnait les imaginaires. Rudolf Laban était aussi le professeur de Mary Wigman. Il avait commencé son travail de notation en usine. Ce sont des évocations que je porte en moi lors de ces moments dansés, mais il n’y a évidemment pas besoin de connaître ces références. »

Partition musicale

Pour cette première conférence, deux musiques ont été choisies : Final de Joëlle Léandre et Mamtram de Giacinto Scelsi interprétée par Joëlle Léandre. Ces deux pièces sont jouées à la contrebasse : un instrument frotté, dont nous pouvons entendre le geste de la musicienne à travers le son.
Ces musiques pourront être variées selon le contexte et les ré-adaptations nécessaires à la conférence.

Description scénographique :

La scénographie émerge durant le temps de conférence et compose un paysage au plateau: écritures à la craie blanche sur le sol, projections de vidéos d’ouvriers au travail, témoignages sonores, objets disparates (gants, brique crue, sceau, boulon…).Au fur et à mesure, la pensée gigogne de l’artiste prend forme en une sorte de musée habité par des objets de travail. A la fin de la conférence les spectateurs sont invités à déambuler dans cet espace et ainsi poursuivre les échanges.

Partition textuelle :
Le texte a été écrit par Sylvie Balestra. Elle le livre dans une adresse directe et s’y réfère pour des retranscriptions de textes collectés, des définitions ou des synthèses.

EXTRAITS DU TEXTE DE LA CONFÉRENCE

« Je ne fais pas des spectacles hommages, je rends compte de savoirs- faire, des savoir-faire qui nous ne voyons plus parce que justement ils sont quotidiens et automatiques.
Nous oublions la valeur de nos savoir-faire.

Moi, en tant que chorégraphe, ce qui m’intéresse bien sûr c’est que ces savoirs- faire et ces rituels que nous
avons tous, passent bien souvent par le corps.
C’est le corps qui va être le support, qui va permettre.»

[…]

« Qu’est ce que vient faire la danse dans tout ça?
dans mon métier, le corps est l’outil premier, il est toujours envisagé d’une manière très  »honorable »,  »gracieuse ».
mon corps est plus que ce vous voyez là en face de vous
mon corps
mon corps c’est moi et tous mes sens.
Si je n’avais fait qu’apprendre des mouvements, copier, imiter, je me serai d’abord ennuyée et je ne serais jamais vraiment rentrée dans la danse.

Je me suis rendue compte en interrogeant les personnes au travail, qu’elles utilisaient plus que leur main qui sont des outils, que leurs cuisses, que leurs bras, que leurs abdos et leur dos qui sont des forces motrices mais qu’elles utilisent tous leur sens. Qu’un travail ça se fait à l’oreille, à la vibration, à la perception, à l’instinct. Au fait d’être relié à son corps et de connaître parfaitement son environnement et connaître son travail par tous les sens.

Certains travailleurs m’ont parlé de danse, d’une sorte de danse, je savais que je pouvais partager ça avec eux et eux savait qu’ils pouvaient me dire ça à moi.

Être pleinement investi avec tout son corps dans un mouvement cela permet une vraie efficacité, rythmique, physique, quelque chose de fluide et une sorte de grâce. » […]

« Dans de nombreuses cultures, il y a des danses par métier, par caste : danses de cordonniers, de bûcherons, de forgerons. Elle sont encore très actives aujourd’hui sur le tout le continent africain.
Sur le continent européen on connaît les danses de travaux agricoles. Des travailleurs et travailleuses qui rythmaient leurs taches par des chants et les gestes associés pour moissonner, pour semer, en piétinant, en tassant les sols.

Par exemple en Bretagne, il y avait des danses spécifique pour ramasser les pommes de terre et de betteraves. »

ÉQUIPE

Sylvie BALESTRA, conceptrice – Pierre Michael FAURE, assistant – Eric BLOSSE, créateur lumière – Nicolas Godin, captation sonore – Nicolas Adell, suivi anthropologique du projet – Vanessa VALLEE, accompagnement et

http://sylex.fr – videos

– https://vimeo.com/sylex/videos

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La biennale panOramas 2020 n’aura pas lieu

Publié par Eric Blosse le 29 mai 2020
Publié dans: Lumière, Scénographie. Poster un commentaire

La biennale panOramas 2020 n’aura pas lieu

En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, la 6ème édition de la biennale panOramas qui devait avoir lieu le week-end du 26 et 27 septembre 2020, à Cenon, est annulée.Depuis le mois de mars, malgré le confinement, le travail de mise en œuvre de cette édition n’avait pas cessé et des adaptations, des hypothèses de maintien étaient travaillées par les artistes, les équipes techniques, les médiateurs et les partenaires, pour offrir ce rendez-vous artistique et culturel majeur de la rentrée 2020.

Malheureusement au vu des protocoles très stricts élaborés pour la réouverture des premiers services publics, de la complexité de leur mise en œuvre et des moyens techniques et humains importants à mobiliser pour garantir le respect des règles sanitaires, les Maires de Bassens, Lormont, Cenon et Floirac, villes porteuses de l’événement, ont décidé d’annuler l’édition 2020 de panOramas.

Soutien à la filière artistique et culturelle
Il était essentiel pour nous de saluer la vingtaine d’artistes, collectifs et prestataires engagés dans la programmation, la création, la médiation, la communication et la mise en oeuvre de l’édition 2020 de panOramas  : L’École Parallèle Imaginaire, Bruit du Frigo, le label OYE, Eric Blosse, Vincent Leroy, Anne-Laure Boyer, Cornelia Konrads, Julien Mouroux, Lucie Bayens, Anne-Cécile Paredes, Aline Chambras, la compagnie de Gilles Baron, Mad Rhizome, Scénocosme, Limelight et Richard Berthou, l’atelier Père & Fils, Garluche, Eve Mathieu

Le soutien financier confirmé des collectivités publiques [Bordeaux Métropole, Département de la Gironde, Région Nouvelle-Aquitaine, Drac Nouvelle-Aquitaine], des partenaires [Iddac, Caisse des Dépôts, Clairsienne, Domofrance, Gironde Habitat et Mésolia] et des Villes de Bassens, Lormont, Cenon et Floirac, permettra de rémunérer et indemniser l’ensemble de ces acteurs, particulièrement fragilisés par la crise sanitaire.

Dans les prochains mois, la direction de panOramas se concentrera sur le soutien aux artistes et prestataires et travaillera avec eux et avec ses partenaires, sur les suites possibles de la biennale après 2020. Des propositions pour 2021 et 2022 seront présentées dès le mois de septembre.

Le QG reste ouvert

Mais si les Marches et la Nuit Verte n’auront pas lieu en 2020, le QG de panOramas va rouvrir progressivement à partir de juin, et il restera occupé jusqu’en octobre 2020.
Les activités pourront reprendre dans les conditions sanitaires et de sécurité requises.Nous en sommes très heureux car c’est  bien l’envie de se retrouver ensemble qui prédomine !
Suivez notre page Facebook et notre site internet pour vous tenir au courant des actions programmées durant les semaines à venir.

On s’y voit bientôt !

© GPV Rive Droite

Accès au Quartier Général :
3 avenue du Président Vincent Auriol – Cenon
En tramway (A), bus (32) : station La Morlette
Facebook Facebook
Instagram Instagram
Site Internet Site Internet
panOramas est un événement initié par le Grand Projet des Villes Rive Droite. Il bénéficie du soutien des villes de Cenon, Bassens, Floirac, Lormont, Bordeaux Métropole, Département de la Gironde, Région Nouvelle Aquitaine, Drac Nouvelle Aquitaine, Banque des territoires CDC, Iddac, Aquitanis, Clairsienne, Domofrance, Gironde Habitat, Mésolia 

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de la lumière et de l’atelier Panoramas_sur la rive droite NUIT VERTE 2020

Publié par Eric Blosse le 7 avril 2020
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

 

Travaux préparatoires au projet pour la Nuit Verte 20 pour Panoramas_sur la Rive droite

 

 

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LE PETIT GARÇON QUI AVAIT MANGÉ TROP D’OLIVES Isabelle Florido

Publié par Eric Blosse le 7 avril 2020
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

En français-langue des signes – Pour tout public à partir de 9 ans

Théâtre en salle – Durée : 65 minutes

 

 

​​Equipe

Sur une idée d’Isabelle Florido

Texte : Achille Grimaud et Isabelle Florido

Jeu et Adaptation LSF : Isabelle Florido et Igor Casas

Mise en scène : Marie-Charlotte Biais

Scénographie : Christine Solaï

Création sonore : Estelle Coquin

Création lumière : Eric Blosse

Création visuelle : Aurélia Allemandou

Conseiller Visuel Vernaculaire:  Erwan Cifra

Regards extérieurs : Emmanuelle Laborit et Jennifer Lesage-David
Régie technique : Benoit Lepage ou Vincent Bourgeau

Production : Christelle Pernon

Diffusion : Marjorie Dubosc

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Des acteurs extraordinaires. Anouk Burel Envoyé spécial (les DIABLES)

Publié par Eric Blosse le 7 avril 2020
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

LES DIABLES Cie L’oiseau Mouche & La Coma Michel Schweizer

 

Des Acteurs extraordinaires – Anouk Burel pour Envoyé Spécial

insistez sur le lecteur après premier message d’erreur… merci

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ASILE Anne – Cecile Paredes

Publié par Eric Blosse le 7 avril 2020
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

©Anne-Cecile Paredes pour toutes les images

Quelles sont les histoires de celles et ceux qui arrivent en France et en Europe aujourd’hui ? Comment vont-ils eux aussi devenir français? Quel fragment de nos avenirs portent-ils dans leurs valises? Asile est une histoire parmi tant d’autre histoires portées par des individus aux identités plurielles et complexes. Un jour eux aussi participeront à reconstruire notre langue et dans son plis, les nouvelles images de notre continent.

Sa mère disait toujours, si on te donne la parole, il faut la prendre. Alors elle l’a prise. Elle s’appelle Annabella. Elle nous livre, une voix, un cri, un parcours, un témoignage. Elle raconte son histoire, mais elle n’est pas toute seule. Ils sont une équipe, ils sont trois. On les appelle le gang des invisibles. Ils ont chacun leurs armes, leurs outils, leur poésie et ensemble ils déroulent et s’engagent dans le récit. Annabella porte la biographies des traversées. Celles qui nous font quitter nos racines, celles qui les déracinent et qui les s’enracinent ailleurs. Parfois, moins loin que ce que l’on pense. Elle raconte depuis son arrivée en France. Elle n’a gardé aucune mémoire du commencement. Le Pérou. Elle témoigne des conditions de vie des personnes qui immigrent, elle nous parle des exils qui font traverser des océans et des exils de classe, elle assume sa colère, son indignation. Elle ne fait pas de leçon, il manquerait plus que ça. Elle partage les secrets des enfants qui recommencent, elle partage les secrets que seul les pauvres connaissent. La petite, elle s’en est sortie, c’est d’ailleurs pour cela qu’on lui donne la parole, et pour la même raison qu’elle la prend.

Sophie, plasticienne, déroule le temps et le paysage. Ses outils : la laine, la couleurs, la forme et le mouvement . Elle fabrique tout au long au spectacle, un univers. Une mémoire vive. Des couleurs insolentes, des lignes et des volumes, des montagnes et des rivières. Discrètement, elle installe et s’installe sans jamais lâcher Anabella. Elle la regarde avec douceur et encouragement, elle la soutient. Lorsqu’on fait partie du gang, on ne lâche pas. Elle fabrique avec soin. Les gestes sont précis. Elle manipule, assemble et sans que le spectateur s’en rende compte, se transforme. Elle devient une bête. Elle devient le passage entre les vivant et les morts, elle est la transmission, l’héritage. Elle prend place dans son paysage et commence un mouvement qu’elle poursuivra jusqu’à la fin du spectacle. Une transe.

Johann aménage l’espace, il pousse, dépose, transporte, fait tomber des pendrillons, ouvre les lieux, les referme, les agite. Il ne range rien. Il garde tout. Et même il déplace. Il déplace le souvenir, l’anecdote et la met en scène. Dans le gang, il peut devenir un personnage du récit d’Anabella. Il se prête au jeu, parfois ça l’agace, mais lui non plus il ne lâche rien. Il fait parti du gang. Il a toujours une distance insolente. Il nous rappelle ce vieux copain qui sera toujours là, même si on ne sait jamais ce qu’il pense. Il peut semer le trouble, taquiner celle qui prend la parole, inviter au décalage.

Le gang des invisibles témoigne d’une vie et au travers d’elle de la vie de millions de gens.

Aujourd’hui ils prennent la parole.

Anne Cécile-Paredes

L’EQUIPE D’ASILE

Ecriture et mise en scène: Anne-Cécile Paredes. Collaboration à la mise scène : Cyrielle Bloy. Création sonore : Johann Mazé. Création lumière : Eric Blosse. Création costume : Sophie Fougy

Création du thème musical : Cesar Amarante. Montage vidéo et post production : Mélody Gottardie. Regard complice : Cyril Jaubert

Distribution :Anabella : Marion Lambert. Sophie : Sophie Fougy. Johann : Johann Loiseau

Une production déléguée d’Opéra Pagaï :

Administration et production : Philippe Ruffini et Sylvie Lalaude. Régisseur : Raphaël Droin

Les Partenaires de la Création

Asile : une production déléguée Opéra Pagaï,. Coproductions : Opéra Pagaï, Créa’Fonds – collectif d’accompagnement et fonds mutuel de soutien à la création, OARA – Office Artistique. Région Nouvelle-Aquitaine, Pronomade(s) en Haute-Garonne – centre national des arts de la rue et de l’espace public, CarréColonnes – scène conventionnée d’intérêt national art et création. Aide à la résidence : l’Avant-Scène – scène conventionnée, Glob Théâtre, scène conventionnée d’intérêt national art et création, M270 – Service culturel de la ville de Floirac. Bourse à l’écriture : OARA – Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine / Résidence au Chalet Mauriac. Aide à la création : Ville de Bordeaux

Dossier de diffusion  
asile.diffusion.mail

 

 

http://annececileparedes.com/portfolio/asile-2/

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JUNGLE Cie Eclats – Stéphane Guignard

Publié par Eric Blosse le 7 avril 2020
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

© steve Barek pour toutes les images ci-dessus
création 17 octobre 2019 Opéra de Limoges
et 8 novembre 2019 Opéra National de Bordeaux

ECRIRE SAUVAGE
Plonger dans la jungle. Avec pour mémoire quelques mots, des sons, et beaucoup d’images d’enfant.
Kipling a écrit un voyage initiatique, une mise au monde, l’histoire d’un apprentissage.
Comment rendre hommage à cette incroyable histoire ? Comment réduire à quelques mots tous ces sons, ces images, ces sensations ?
Courir avec Mowgli, Bagheera, Baloo, affronter Sherkhan et le peuple des singes.
Juste sauter dans les lianes et revisiter ses rêves fous de jungle, de sauvagerie, de liberté !

 

opéra sauvage – tout public à partir de 7 ans
conception, direction et mise en scène, Stéphane Guignard
écriture musicale, Jean-Christophe Feldhandler
écriture de livret, Sandrine Roche d’après « Le Livre de la Jungle » de Rudyard Kipling

pour 4 artistes lyriques
Mowgli, Vivien Simon, baryton-ténorSherkhan, Sylvain Manet, contre-ténorBagherra, Clara Pertuy, mezzo-soprano/altoBaloo, Halidou Nombre, barytonscénographie, Philippe Casaban et Eric Charbeau
lumières, Eric Blosse
costumes, Hervé Poeydomenge
chefs de chant, Bianca Chillemi et Damien Sardet
assistante à la mise en scène, Sophie Grelié

régie lumières, Eric Blosse, Véronique Bridier ou Vincent Bourgeau
régie son, Fabrice Lefèvre ou Philippe Iratçabal

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LES DIABLES Cie L’oiseau Mouche & La Coma Michel Schweizer

Publié par Eric Blosse le 6 juillet 2019
Publié dans: Lumière, Scénographie. 1 commentaire

Conception et direction Michel Schweizer / 2019
Un spectacle de La Coma et de la Compagnie L’Oiseau-Mouche

Collaboration artistique – Cécile Broqua

Scénographie Éric Blosse / Michel Schweizer
Création lumière – Éric Blosse
Conception sonore – Nicolas Barillot
Travail vocal et musical – Dalila Khatir

Conception et training Marionnette : Bérangère Vantusso Réalisation marionnette : Einat Landais

Régie générale – Jeff Yvenou

 

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Ghost Rider Renaud Cojo Discotake

Publié par Eric Blosse le 29 mai 2019
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

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Une Performance de Renaud Cojo, Avec Annabelle Chambon, Cédric Charron, Johan Loiseau, objets lumineux et lumières Eric Blosse

​Comme pour « Et Puis J’ai Demandé à Christian de Jouer l’Intro de Ziggy Stardust », cette performance conçue par Renaud Cojo, est le fruit d’un travail autour du premier album de groupe Suicide, mené par Alan Vega et Martin Rev en 1977.

​Ce disque aura une influence considérable sur toute la scène punk et new-wave émergente. Il reste encore l’un des enregistrements remarquables de l’époque. Pourtant l’idée conductrice de cet album était de déconstruire le format traditionnel et proposer une performance. Une sorte d’art-brut qui énervera les rares spectateurs et privera le groupe de salle plusieurs mois durant, car Alan Vega ne pu s’empêcher de frapper les murs et d’agresser le public lors d’un premier concert. De fait, le groupe entrera dans la légende comme le premier groupe dangereux de rock électronique.

 Ce qui passionnait Vega, c’était le fait de se produire sur scène sans aucune contrainte, à l’instar d’un Iggy Pop, dont il était fan. Le groupe fait peur, car personne ne sait à qui s’attendre, sa musique est obsédante jusqu’à l’énervement, monotone et dissonante comme pouvait l’être celle du Velvet Underground, les paroles minimales souvent hurlées ou chuchotées de manière incompréhensible posent une question à tous ceux qui voudraient les enregistrer : « Comment faire » ?

 « Suicide » sera un disque historique grâce à la production de Craig Leon (Blondie, The Ramones). Les personnages qui hantent l’album, le Ghost Rider, Johnny ou Franckie Teardrop sont tous à la dérive. Mélange de beauté avant-gardiste et bruitisme, cet opus qui saigne de toutes ses pores deviendra un objet culte pour des groupes aussi divers que Depeche Mode, Human League, Peaches…

 Dans cette performance, il s’agira de restituer cette dynamique de création également à travers le contexte historique et social dans lequel le phénomène punk a explosé.

​

Les Performeurs

Issus pour l’un, du CNSMD de Lyon et du Performing Arts Research and Training Studios pour l’autre, Annabelle et Cédric intègrent la compagnie Troubleyn / Jan Fabre en 2000. En 17 ans de collaboration ils ont œuvré à toutes les créations majeures du flamand, de As Long As the World Needs a Warrior’s soul (2000) à Mount Olympus/ to glorify the cult of tragedy (2016). Annabelle Chambon et Cédric Charron font partis de ces rares performeurs à qui Jan Fabre a dédié un solo, Preparatio Mortis (2010) pour Annabelle et Attends Attends Attends (pour mon père) (2014) pour Cédric. Ils ont assisté Jan Fabre dans ses Masterclass depuis 2004 et ils sont à l’origine du Jan Fabre Teaching Group. Par ailleurs, Annabelle et Cédric ont cosigné I promise this is the last time en 2015 et Tomorrowland en 2017 en collaboration avec Jean-Emmanuel Belot. Annabelle Chambon a également participé à trois créations de Coraline Lamaison.

 « Les Français Cédric Charron et Annabelle Chambon, qui se sont rencontrés en 1999, à Bruxelles, forment une paire d’interprètes d’exception de Jan Fabre. De spectacle en spectacle, ils ont tracé une ligne claire de haute intensité. Ils ont hissé le théâtre pulsionnel du Flamand à des sommets de lisibilité dans l’excès.Un travail de don et de patience où l’instinct prend sans cesse le pouls de la technique pour foncer plus loin.… les tempéraments de Cédric Charron et d’Annabelle Chambon ont explosé au gré de la gamme d’exploits théâtraux toujours plus féroces proposés par Fabre. A ces performeurs d’élection, Jan Fabre a offert des solos beaux comme des cadeaux. »

Rosita Boisseau – Le Monde 11 mars 2016

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SUSPENSIONS GHOST RIDER. objets lumineux

Publié par Eric Blosse le 28 mai 2019
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

Commande d’objet lumineux pour la performance de Renaud Cojo : Ghost Rider dans le cadre du festival DISCOTAKE au grand Parc à Bordeaux les 24, 25, 26 mai 2019.

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BBL Sylex Sylvie Balestra Théâtre Ducourneau

Publié par Eric Blosse le 28 mai 2019
Publié dans: Lumière. Poster un commentaire

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Sylvie BALESTRA, conception
Hamdi DRIDI, danseur
Nicolas GODIN, musicien
Pierre Michaël FAURE, assistant
Melina FAKA, scénographe
Eric BLOSSE, créateur lumière

et au Théâtre Ducourneau

Directeur technique : Joel Teodomante (Gino)
Régisseur lumière : Christophe Prevost
Régisseur lumière : Pierre Fontanille
Régisseur son : Manu Devaux
Régisseur cintrier/plateau : Pascal Fourestié  Habilleuse : Marie-Odile Facque

 

// PARTENAIRES //
Producteur délégué Cie SYLEX / Sylvie BALESTRA
coproducteurs :
OARA,
Agence Culturelle Dordogne-Périgord (24),
Théâtre Ducourneau – scène conventionnée théâtre et voix, Agen (47)
Avec l’aide du Créa’fonds
DRAC Nouvelle Aquitaine (aide à l’écriture chorégraphique)
Accueil Studio saison 2017-2018 CCN d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques – Malandain Ballet Biarritz (64)
Accueil en Residence de la Ville de Rennes (35)
Programme Arts et sciences de l’IdEx, Bordeaux (33) – Festival FACTS, Bordeaux (33)

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