Travaux préparatoires au projet pour la Nuit Verte 20 pour Panoramas_sur la Rive droite
Travaux préparatoires au projet pour la Nuit Verte 20 pour Panoramas_sur la Rive droite
En français-langue des signes – Pour tout public à partir de 9 ans
Théâtre en salle – Durée : 65 minutes
Equipe
Sur une idée d’Isabelle Florido
Texte : Achille Grimaud et Isabelle Florido
Jeu et Adaptation LSF : Isabelle Florido et Igor Casas
Mise en scène : Marie-Charlotte Biais
Scénographie : Christine Solaï
Création sonore : Estelle Coquin
Création lumière : Eric Blosse
Création visuelle : Aurélia Allemandou
Conseiller Visuel Vernaculaire: Erwan Cifra
Regards extérieurs : Emmanuelle Laborit et Jennifer Lesage-David
Régie technique : Benoit Lepage ou Vincent Bourgeau
Production : Christelle Pernon
Diffusion : Marjorie Dubosc
LES DIABLES Cie L’oiseau Mouche & La Coma Michel Schweizer
Des Acteurs extraordinaires – Anouk Burel pour Envoyé Spécial
insistez sur le lecteur après premier message d’erreur… merci
Quelles sont les histoires de celles et ceux qui arrivent en France et en Europe aujourd’hui ? Comment vont-ils eux aussi devenir français? Quel fragment de nos avenirs portent-ils dans leurs valises? Asile est une histoire parmi tant d’autre histoires portées par des individus aux identités plurielles et complexes. Un jour eux aussi participeront à reconstruire notre langue et dans son plis, les nouvelles images de notre continent.
Sa mère disait toujours, si on te donne la parole, il faut la prendre. Alors elle l’a prise. Elle s’appelle Annabella. Elle nous livre, une voix, un cri, un parcours, un témoignage. Elle raconte son histoire, mais elle n’est pas toute seule. Ils sont une équipe, ils sont trois. On les appelle le gang des invisibles. Ils ont chacun leurs armes, leurs outils, leur poésie et ensemble ils déroulent et s’engagent dans le récit. Annabella porte la biographies des traversées. Celles qui nous font quitter nos racines, celles qui les déracinent et qui les s’enracinent ailleurs. Parfois, moins loin que ce que l’on pense. Elle raconte depuis son arrivée en France. Elle n’a gardé aucune mémoire du commencement. Le Pérou. Elle témoigne des conditions de vie des personnes qui immigrent, elle nous parle des exils qui font traverser des océans et des exils de classe, elle assume sa colère, son indignation. Elle ne fait pas de leçon, il manquerait plus que ça. Elle partage les secrets des enfants qui recommencent, elle partage les secrets que seul les pauvres connaissent. La petite, elle s’en est sortie, c’est d’ailleurs pour cela qu’on lui donne la parole, et pour la même raison qu’elle la prend.
Sophie, plasticienne, déroule le temps et le paysage. Ses outils : la laine, la couleurs, la forme et le mouvement . Elle fabrique tout au long au spectacle, un univers. Une mémoire vive. Des couleurs insolentes, des lignes et des volumes, des montagnes et des rivières. Discrètement, elle installe et s’installe sans jamais lâcher Anabella. Elle la regarde avec douceur et encouragement, elle la soutient. Lorsqu’on fait partie du gang, on ne lâche pas. Elle fabrique avec soin. Les gestes sont précis. Elle manipule, assemble et sans que le spectateur s’en rende compte, se transforme. Elle devient une bête. Elle devient le passage entre les vivant et les morts, elle est la transmission, l’héritage. Elle prend place dans son paysage et commence un mouvement qu’elle poursuivra jusqu’à la fin du spectacle. Une transe.
Johann aménage l’espace, il pousse, dépose, transporte, fait tomber des pendrillons, ouvre les lieux, les referme, les agite. Il ne range rien. Il garde tout. Et même il déplace. Il déplace le souvenir, l’anecdote et la met en scène. Dans le gang, il peut devenir un personnage du récit d’Anabella. Il se prête au jeu, parfois ça l’agace, mais lui non plus il ne lâche rien. Il fait parti du gang. Il a toujours une distance insolente. Il nous rappelle ce vieux copain qui sera toujours là, même si on ne sait jamais ce qu’il pense. Il peut semer le trouble, taquiner celle qui prend la parole, inviter au décalage.
Le gang des invisibles témoigne d’une vie et au travers d’elle de la vie de millions de gens.
Aujourd’hui ils prennent la parole.
Anne Cécile-Paredes
L’EQUIPE D’ASILE
Ecriture et mise en scène: Anne-Cécile Paredes. Collaboration à la mise scène : Cyrielle Bloy. Création sonore : Johann Mazé. Création lumière : Eric Blosse. Création costume : Sophie Fougy
Création du thème musical : Cesar Amarante. Montage vidéo et post production : Mélody Gottardie. Regard complice : Cyril Jaubert
Distribution :Anabella : Marion Lambert. Sophie : Sophie Fougy. Johann : Johann Loiseau
Une production déléguée d’Opéra Pagaï :
Administration et production : Philippe Ruffini et Sylvie Lalaude. Régisseur : Raphaël Droin
Les Partenaires de la Création
Asile : une production déléguée Opéra Pagaï,. Coproductions : Opéra Pagaï, Créa’Fonds – collectif d’accompagnement et fonds mutuel de soutien à la création, OARA – Office Artistique. Région Nouvelle-Aquitaine, Pronomade(s) en Haute-Garonne – centre national des arts de la rue et de l’espace public, CarréColonnes – scène conventionnée d’intérêt national art et création. Aide à la résidence : l’Avant-Scène – scène conventionnée, Glob Théâtre, scène conventionnée d’intérêt national art et création, M270 – Service culturel de la ville de Floirac. Bourse à l’écriture : OARA – Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine / Résidence au Chalet Mauriac. Aide à la création : Ville de Bordeaux
ECRIRE SAUVAGE
Plonger dans la jungle. Avec pour mémoire quelques mots, des sons, et beaucoup d’images d’enfant.
Kipling a écrit un voyage initiatique, une mise au monde, l’histoire d’un apprentissage.
Comment rendre hommage à cette incroyable histoire ? Comment réduire à quelques mots tous ces sons, ces images, ces sensations ?
Courir avec Mowgli, Bagheera, Baloo, affronter Sherkhan et le peuple des singes.
Juste sauter dans les lianes et revisiter ses rêves fous de jungle, de sauvagerie, de liberté !
opéra sauvage – tout public à partir de 7 ans
conception, direction et mise en scène, Stéphane Guignard
écriture musicale, Jean-Christophe Feldhandler
écriture de livret, Sandrine Roche d’après « Le Livre de la Jungle » de Rudyard Kipling
pour 4 artistes lyriques
Mowgli, Vivien Simon, baryton-ténorSherkhan, Sylvain Manet, contre-ténorBagherra, Clara Pertuy, mezzo-soprano/altoBaloo, Halidou Nombre, barytonscénographie, Philippe Casaban et Eric Charbeau
lumières, Eric Blosse
costumes, Hervé Poeydomenge
chefs de chant, Bianca Chillemi et Damien Sardet
assistante à la mise en scène, Sophie Grelié
régie lumières, Eric Blosse, Véronique Bridier ou Vincent Bourgeau
régie son, Fabrice Lefèvre ou Philippe Iratçabal