Texte : Fred Nony
Mise en scène : Christophe Luthringer
Interprétation :
Sophie Robin (« Julie »)
Fred Nony (« Dan »)
Création lumière : Eric Blosse
Création sonore : Karina Ketz
Scénographie : Sophie Pawlak
Texte : Fred Nony
Mise en scène : Christophe Luthringer
Interprétation :
Sophie Robin (« Julie »)
Fred Nony (« Dan »)
Création lumière : Eric Blosse
Création sonore : Karina Ketz
Scénographie : Sophie Pawlak
Conception & Chorégraphie : Valérie Rivière
Musique : Labelle
Lumière : Eric Blosse
Durée : 45 minutes
Création : 2018
No Man’s Land parle avant tout de liberté et d’identité, de tension puis de relâchement. Comment faire son chemin… invisible et perdu dans un No Man’s Land ?
Un circuit de train électrique sert de cercle magique à l’espace de jeu au rythme des cycles de la locomotive.
Au centre, mais aussi nulle part, un couple d’exilés en errance, déroule son parcours accidenté.
L’Eden fantasmé est celui de ce couple de vagabonds. Leur danse est celle de ceux qui sont revenus de tout et iront jusqu’au bout. Cette pièce éclaire la place de l’étranger dans la société et perce dans l’ombre un amour affranchi. Celui de cet homme et de cette femme qui fuient l’horreur, dansent les exilés de partout, marchent, infatigables, luttent, parqués dans la jungle de Calais ou d’ailleurs.
Autant de mouvements du corps en marche repris en boucle, à bout de souffle, les poings serrés pour continuer de vivre…
Ce duo chorégraphique tente d’éclairer la place de l’étranger dans la société.
Le corps prend la parole, illumine notre présence au monde et questionne l’intime fragilité du voyageur.
Cet homme et cette femme, vagabonds à bout de souffle, déroulent leur parcours accidenté en errance ici-bas.
« No Man’s Land me fascine par sa recherche d’une efficacité poétique.
Les sonorités créoles électroniques que je cultive de l’océan Indien, fusionnent avec la danse et se tiennent à la bordure des confluents migratoires. La musique crée l’espace chorégraphique et dialogue avec les poésies de M. Houellebecq, E. Dickinson, C. Faber,… incarnées par les chanteurs et fonkézers réunionnais. Ces voix sont le continuum entre les dix-sept années passées entre les deux versions, actualisant le propos politique de l’oeuvre.»
Labelle
« Aujourd’hui, il faut créer une nouvelle fois cette pièce chorégraphique pour ré-interroger ces sujets que sont l’exil, la clandestinité et le destin des réfugiés. Aujourd’hui il est impossible d’ignorer l’existence des migrants et les épreuves qu’ils traversent. Alors dansons »
Valérie Rivière
LES DIABLES
Avec
Jonathan Allart
Marie-Claire Alpérine
Jérôme Chaudière
Dolorès Dallaire
Thierry Dupont
Florence Decourcelle
et Frédéric Foulon
Conception, direction et scénographie Michel Schweizer / 2019
Un spectacle de La Coma et de la Compagnie L’Oiseau-Mouche
Collaboration artistique – Cécile Broqua
Création lumière – Éric Blosse
Conception sonore – Nicolas Barillo
Travail vocal et musical – Dalila Khatir
Régie générale – Jeff Yvenou
Production 2019 : Compagnie L’Oiseau-Mouche
Coproduction La Coma I Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines I Le Tandem Arras Douai I la Maison de la Culture d’Amiens I la Scène nationale de Chateauroux (recherche en cours)
« AND NOW est un spectacle de chansons et de polyphonies « a cappella » où sont conviés quelques uns des grands compositeurs de cet âge d’or que fut la Renaissance musicale : Monteverdi, Schütz, Janequin, Brumel, Gesualdo, Dowland, Marenzio, Sweelinck…
L‘ensemble La Main Harmonique a travaillé avec le metteur en scène Michel Schweizer pour proposer un concert dans lequel les musiciens se révèlent au delà de leur statut attendu d’interprète. Il en ressort que le lien avec le public est enrichi, ouvrant à une nouvelle écoute des œuvres.
Michel Schweizer et moi-même imaginons avec AND NOW un concert différent où la qualité du lien entre les chanteurs et les spectateurs sert de point de départ à une interprétation renouvelée des pièces vocales polyphoniques a capella.
Ici, le chanteur se doit d’être remarquable en tant qu’interprète mais aussi en tant qu’être humain, pour qu’un lien plus personnel puisse s’établir avec celui qui le regarde et qui endosse par là-même le rôle de spectateur. Tout le travail de création s’articule autour de cette possibilité que chaque chanteur sur scène, dont le rôle attendu est de chanter, soit aussi vu dans sa singularité, comme personne, avec tous ses degrés d’humanité. Ainsi AND NOW est la proposition d’un concert où prend place un face à face à la fois brut et authentique avec le public. Il s’agit, pour ces deux communautés, de la possibilité de se connecter à ce qu’elles ont en commun et de s’y reconnaître, au risque de bousculer la forme attendue du concert, et d’ouvrir à une autre possibilité d’entendre le chant. »
Direction musicale & mise en scène
Frédéric Bétous & Michel Schweizer
Distribution
Nadia Lavoyer, soprano
Judith Derouin, soprano
Frédéric Bétous, contre-ténor
Guillaume Gutierrez, ténor
Loïc Paulin, ténor
Marc Busnel, basse
Eric Blosse, lumière scénographie
Rémi Tarbagayré, son
régie lumière en tournée : Vincent Bourgeaud
Grrrrr est un solo de danse pour le jeune public qui se joue en cercle avec une très grande proximité.
La pièce propose un rituel dansé où des figures animales apparaissent faites de peaux, de poils et de plumes.
Grâce à un magnifique costume, le corps se transforme, du tigre à l’oiseau en passant par le cheval. Tout ce bestiaire d’animaux hybrides à jambes de danseuse amène les spectateurs dans un univers à la fois doux, grotesque et magique.
Par une approche anthropologique et ludique, ce spectacle sensibilisera les jeunes spectateurs en les ramenant aux origines de la danse.
Expérience joyeuse et sauvage, Grrrrr nous invite tous à nous mettre en mouvement, petits et grands, dans un grand bal final.
Durée 35 minutes
# danse # animal #sauvage # rituel
// Équipe //
Sylvie BALESTRA, danse et chorégraphie
ou
Aude LE BIHAN, danse
Cyrielle BLOY, regard extérieur
« >Lucie HANNEQUIN, costumière
David CABIAC, compositeur
Eric BLOSSE, créateur lumière
régie en tournée, Jeanne Belhassen
D’après Bruce Bégout
Bienvenue au KluB !
Le directeur et ses assistants musiciens sont heureux de vous accueillir dans leur institut médico-légal – appelé l’Hôtel – qui se transforme le soir venu en une boîte de nuit clandestine : le KluB. Ajoutez à cela une mystérieuse épidémie, le « mal jaune », qui dévaste la ville et entraine un flux croissant de cadavres à l’institut, et un élevage de lapins nains (trop craquants) qui enflamment les réseaux sociaux : que la fête (des morts) commence !
Texte Bruce Bégout / éditions Allia
Création Collectif Crypsum
Conception Alexandre Cardin, Miren Lassus Olasagasti, Olivier Waibel
Interprétation Alexandre Cardin
Musique live Sébastien Bassin, Greg Vezon / Die Ufer
Scénographie et Lumière Éric Blosse
Costumes Hervé Poeydomenge
Construction Jean-Luc Petit
Régie Benoît Lepage
Production, diffusion Catherine Siriphoum
Administration Marion Bléas
Production Crypsum
Partenaires et soutiens FAB – Festival international des Arts de Bordeaux, Moulin du Roc – scène nationale de Niort, Théâtre de Chelles, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Escale du Livre – Bordeaux, Ville de Bordeaux – Fonds d’aide à la création, OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, Conseil départemental de la Gironde
Remerciements aux Ateliers de construction du Grand Théâtre – Opéra National de Bordeaux – Direction technique Yves Jouen –
Installation de 50 boules ø 35cm opaques blanches (contenant 4 Led chargées par accus solaires) dressées sur 50 piquets de hauteurs variables entre 0,80 cm et 120cm et reliées entre elles, par constellation, par un fil de laine angora jaune. Leur agencement sur le terrain correspond à la position du ciel à la date du 26 juillet 2018 visible depuis le quartier du grand Parc de Bordeaux.
Les 11 constellations mises en place sont : Le Serpent, le Loup, le Bouvier, le Chien de chasse, la Chevelure de Bérénice, l’Aigle, la Lyre, le Cygne, le Dragon, la Balance et la Couronne Boréale.
Deux miroirs ont été mis en vis à vis entre le haut de la tour de la CPAM (terrasse au 18 ème étage) et le terrain de la manifestation.
Un sténopé a été installé à proximité du miroir à terre, les deux objets sont encerclés par la constellation du Bouvier.
Les rayons de lumière circulent entre les points hauts, soleil, miroir, lune, produisant la lumière et les points bas qui réceptionnent la lumière et l’image transportée par la lumière, le sténopé, le miroir, l’oeil, les boules led …
Trois projecteurs mobiles produisants des pinceaux de lumière mettent en mouvement à la nuit tombée des rayons de lumière du bas vers le haut, entre les deux miroirs , entre nos regards, les boules Led qui se sont allumées à la nuit, la lune et les miroirs..
Une installation pour un jour, pour une nuit, faite de liens éphémères de lumière.
conception, réalisation, mise en place, exploitation : Eric Blosse
constellation du Loup
Photo : © Vincent Bengold
Photo : © Vincent Bengold
Photo : © Vincent Bengold
Photo : © Vincent Bengold
©ericblosse
Opéra version mise en espace
Musique de Richard Strauss
Livret de Hugo von Hofmannsthal
Opéra en un acte créé à Dresde au Semperoper le 25 janvier 1909
Après le scandale de Salomé en 1905, Strauss — collaborant pour la première fois avec Hofmannsthal — libérait avec Elektra une fois encore une puissance démoniaque. Libre adaptation de la légende antique d‘après Sophocle, la pièce requérant un effectif orchestral monumental, est une tragédie d’individualités féminines dont la mise en espace souligne la force.
« À chaque nouvelle écoute, Elektra est une œuvre qui donne toujours l’impression d’être entendue pour la première fois. La densité émotionnelle de l’orchestration et l’écriture des lignes sont si intenses, qu’elles déploient une palette de couleurs sans cesse renouvelées, et leurs implications se révèlent ainsi à chaque nouvelle écoute.
Comment alors présenter cette œuvre dans une version de concert mise en espace avec « seulement » quelques répétitions et quelques réglages possibles ? La réponse sera toujours : aussi simplement et aussi honnêtement que possible !
Heureusement, l’argument de l’histoire – le complot — est l’un des plus limpide du répertoire lyrique : une princesse avec une idée fixe de vengeance attend le moment où son frère — banni — rentrera pour venger le meurtre de leur père qui avait été fomenté par leur mère et son amant. Une série de scènes simples, conduisent à la terreur et à l’accomplissement de ce crime. Elektra vit pour la réalisation de sa vengeance, telle « l’acte est comme le lit sur lequel l’esprit peut se reposer » et donc pour l’instant où son forfait pourra s’accomplir. Une fois celui-là réalisé, privée de sa raison d’être, Elektra exulte dans une émotion qui va bien au-delà des mots. Elle devient la musique elle-même, avant d’être réduite au silence. La musique de Strauss explorant cette détermination humaine impitoyable est turbulente, obsédante et sans égal. Mon travail de mise en espace n’est finalement là que pour aider à l’écoute. »
Justin Way, mai 2018
DIRECTION MUSICALE | |
---|---|
MISE EN ESPACE | |
LUMIÈRES | |
KLYTÄMNESTRA | |
ELEKTRA | |
CHRYSOTHÉMIS | |
OREST | |
ÄGISTH | |
MAGD 1 (PREMIÈRE SERVANTE) | |
MAGD 2 (DEUXIÈME SERVANTE) / DIE SCHLEPPTRÄGERIN (PORTEUSE DE TRAÎNE) | |
MAGD 3 (TROISIÈME SERVANTE) | |
MAGD 4 (QUATRIÈME SERVANTE) | |
MAGD 5 (CINQUIÈME SERVANTE) | |
DIE VERTRAUTE (LA CONFIDENTE) / DIE AUFSEHERIN (SURVEILLANTE) | |
DER PFLEGER DES OREST (LE PRÉCEPTEUR) | |
« EIN JUNGER DIENER (JEUNE SERVITEUR) | |
EIN ALTER DIENER (VIEUX SERVITEUR) | |
ORCHESTRE | |
CHŒUR | |
CHEF DE CHŒUR |
Assistant à la direction musicale, Marc Leroy-Calatayud
Chef de chant, Jean-Marc Fontana
Coach linguistique, Pia Lux
Régisseur général, Johannes Haider
Régisseur de scène, Gabrielle Laviale
Direction technique : Yves Jouen
Auditorium de Bordeaux : Adrien Jollis, Vincent Dagneau, Valentin Mouligné (pupitreur), Pierre Saraïs, Jeanne
Elektra à Bordeaux, une orgie de chant et de musique paroxystique !
Partir de Stravinsky c’est bien, mais pour aller où ?
Aller simple ? Aller retour ?
Place fenêtre ou place couloir?
Changement dans quelle gare ?
Voyage d’affaire ou d’agrément ? Ah vous venez pour un mariage ! Des noces ! Vous êtes quatre, très bien. Des réductions ? Non ? Bon. Ah, se sont vos noces à vous ! Félicitations ! Vous préférez partir à quelle heure ? Des bagages ? Oui. Ah, des instruments ? Vous êtes l’orchestre ? Et le ballet ? À vos propres noces ? C’est pas commun. Comment vous allez faire les deux en même temps ? Ça n’aurait pas été plus simple d’engager un vrai orchestre ? Pardon. Vous voulez tout faire vous-même, je comprends. Et vous allez jouer quoi comme genre de musique ? Ah , il y a du texte aussi ? Comme des chansons, quoi ? Du parlé-chanté ? De la relecture ? Mais de quoi ? Pardon, ce sont vos noces, vous faites ce que vous voulez. Quoi ? Vous voulez réadapter Stravinsky ? Vous manquez pas d’air. Le déconstruire, le reconstruire, le recycler, le télescoper, l’accidenter ? Stravinsky !
Ça n’est pas très respectueux… Enfin, j’espère que ça se passera bien…
Sincèrement. Oh, vous m’invitez !
Ça c’est gentil ! Je viendrai. Je veux voir ça. Tous mes vœux !
Marie BAXERRES >> Recherche et Interprétation
Jean Paul WENZEL >> Collaborateur artistique (1ère étape) Tom LINTON >> Collaborateur artistique (2ème étape) Jean Marc REILLA >> Conception machine
Sophie ROBIN >> Metteur en scène (3ème étape)
Eric BLOSSE >> Lumière et scéno
production : J’adore ce que vous faites
Février 2018
Cie La Marginaire https://www.facebook.com/cielamargina…
un spectacle de Romie Estèves d’après Le Nozze di Figaro de Mozart et Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
Romie ESTEVES : chant jeu
Jérémy PERET : guitares
Mise en scène : Benjamin PRINS Collaboration Artistique: Julien MAROT
Arrangements : Jérémy PERET Conseiller musical : Nicolas KRÜGER
Scénographie : Amber VANDENHOECK
Création sonore : Baptiste CHOUQUET
Création lumière : Eric BLOSSE Régie Lumière : Steeve DECHELOTE
Vidéo: Lola BASTARD
Teaser réalisé par Lola Bastard
Collaboration artistique – Cécile Broqua
Design graphique – Franck Tallon
Octobre 2017
Conception et Mise en Scène : Renaud Cojo
Avec : François Brice, Elodie Colin, Renaud Cojo, Catherine Froment, Christophe Rodomisto
Scénographie : Philippe Casaban et Eric Charbeau
Conception Lumière : Eric Blosse
Son : Johan Loiseau, Loïc Lachaize
Costumes : Odile Béranger, Corine Petitpierre
Régie Générale : Yvan Labasse
Film : Renaud Cojo et Laurent Rojol
Production/Diffusion : Vanessa Vallée
Administration : Thierry Rousseau assisté de Anne Dulucq
images d’ Eric Blosse
Une première image en lumière façon sténopé imaginée pour le projet Selphilux, il y a maintenant presque une année. Ensuite une série d’images prises par Frédéric Desmesure les 22 et 23 septembre 2017 au coeur du quartier. Ces images et beaucoup d’autres sont témoins de ce que chacun des 127 habitants, plus tous ceux qui se sont ajoutés, chacun représenté par un fil tendu, dans lequel, elle ou il a laissé aller vers l’autre son image et toutes ses pensées bienveillantes. Ainsi il a été choisi de faire oeuvre commune en pied et en tête de l’habitat collectif remarquable d’Alpilles Vincennes.
Un immense merci à vous toutes et tous pour ce désir d’oeuvre partagée.
Merci à Sophie, Clémence, Chloé, Alice, Leila, Christian, Anthony, Diego, Lucie, Liam, Fatima, Laetitia, Jacqueline, Laeti, Mr Bagdad, Mme Piemonzek, la famille Bah, Priscillia, Ginette, la famille Andres, James, Brad, Christophe, Frédéric, et toutes et tous qui n’ont pas voulu paraitre et qui sont pourtant tous remarquables, un collectif qui a fait SELPHILUX …
merci,
éric b