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Grrrrr
création automne 2016 – Cliquez ici pour voir le dossier de présentation
Cette pièce chorégraphique est née de l’envie de partager un moment de danse avec un public jeune, à partir de 2ans et demi, en allant directement à sa rencontre dans les écoles. Pour des nombreuses raisons, il est difficile aux classes de jeunes élèves de se déplacer et d’autant plus en milieu rural, territoire d’implantation de SYLEX. Grrrrr, en venant dans les écoles et en étant léger techniquement, permet à tous de faire l’expérience de la danse.
L’envie est aussi de proposer une pièce ludique qui fasse découvrir la dimension anthropologique que porte SYLEX depuis des années. Une sorte de rituel dans la vie quotidienne de la communauté-classe semblait appropriée.
L’art des rituels dansés du monde entier vient nourrir l’imaginaire de cette pièce. Les animaux-totems s’empare de la danseuse et des salles d’écoles, le temps du spectacle.
# ANIMAL / ANIMALITE
Les animaux sont familiers aux enfants qui, même s’ils ne les ont jamais vus, les connaissent bien. Les livres, les films, les fables, les spectacles leur en dévoilent tous leurs secrets. Ce thème de l’animalité, très accessible pour un jeune enfant, permet à la danseuse de proposer des univers très différents selon les animaux évoqués.
Grâce à quelques accessoires et différentes matières : poil, laine et sequins, le corps se transforme, du tigre à l’oiseau en passant par le poisson. Apparaît alors un bestiaire d’animaux hybrides à jambes de danseuse.
Ces différents animaux fournissent une large palette de mouvements qui vont de l’extrêmement doux à l’extrêmement énergique.
L’Animalité c’est aussi ce que nous ne nous permettons plus de faire avec nos corps domestiqués : respirer fort, se secouer, se frotter, ramper et laisser libre cours à son mouvement. Grrrrr n’a pas peur du grrrrotesque !
Les animaux ont toujours été le support imaginaire de transgressions et de catharsis, pouvant représenter celui que l’on veux être, celui dont on a peur,. Pour l’enfant, c’est un miroir et écran de projection infini.
# CERCLE / RITUEL MAGIQUE
La danse se limite au diamètre du cercle fait par les enfants.
L’écriture chorégraphique utilise trois dimensions de l’espace :
1. Ras de sol
2. Quatre pattes (à hauteur d’enfants)
3. Debout
C’est la dimension rituelle qui est ici convoquée : se mettre en cercle et accompagner le corps d’un membre de la communauté dans sa transformation en animal-totem.
La danse est donc très proche. L’enfant découvrira que la danse peut-être minimale et engager une toute petite partie du corps (œil, bouche, mains), ou au contraire l’engager tout entier dans la jubilation du mouvement, jusqu’à laisser sortir la voix.
Cette proximité permet une complicité entre la danseuse et les spectateurs.
Expérience joyeuse et sauvage, Grrrrr nous invite tous à nous mettre en mouvement, petits et grands, dans un grand bal final.
// Équipe //
Sylvie BALESTRA, danse et chorégraphie
Cyrielle BLOY, regard extérieur
Lucie HANNEQUIN, costumière
David CABIAC, compositeur
Eric BLOSSE, créateur lumière
// Co-production //
Fumel communauté (47), Conseil départemental du Lot-et-Garonne
Durée 2 h 50 avec entracte
Opéra-bouffe de Gioachino Rossini en deux actes
Livret de Jacopo Ferreti d’après le drame semiserio de Stefano Pavesi inspiré du conte Cendrillon de Charles Perrault
Créé en 1817 au Teatro Valle, Rome.
En 1817, Rossini crée, en 24 jours, sa propre adaptation du célèbre conte de Perrault, Cendrillon. Il reprend pour elle les ressorts de l’opéra-bouffe pour en faire une œuvre jubilatoire. Au conte traditionnel, il substitue trois éléments. Ainsi, la marâtre se fait parâtre, puisque c’est ici la mère de Cendrillon qui se remarie et meurt après la naissance de ses trois filles. De même, pas de bonne fée dans l’opéra de Rossini, mais un philosophe mendiant. Enfin, à l’instar des Jeux de l’amour et du hasard de Marivaux, le prince se voit accompagné d’un valet, avec qui il échangera ses vêtements afin de mieux juger de l’attrait qu’on lui porte.
Rossini prend ainsi ses distances avec l’univers des contes : Cendrillon, c’est avant tout l’histoire d’une jeune femme dont l’humanité triomphera sur l’artifice de ceux qui lui veulent du mal. Ce qui laisse à Sandrine Anglade le loisir d’insister sur la fraîcheur d’un opéra-bouffe qui utilise le déguisement, le quiproquo plus facilement que la magie. Rien n’est vain car chacun s’y dévoile : chaque travestissement est une métamorphose pour lire au mieux dans les cœurs.
Pour l’équipe artistique réunie par Sandrine Anglade, cette Cenerentola est l’histoire d’une rêverie vers un ailleurs à la fois drôle et cruel. La prouesse est de mélanger le comique et le sérieux avec finesse. Ainsi passe-t-on de la truculence de la Commedia dell’arte avec des comiques de situation sans temps mort, des travestissements et des quiproquos à la profondeur de thèmes comme la justice, le pardon et la délicatesse des sentiments qui prennent forme comme de la dentelle. S’il y a une métamorphose dans cette mise en scène, ce n’est pas celle d’une citrouille en carrosse mais bien celle de la conscience d’une jeune femme qui s’affirme et prend son destin en main.
Distribution
Antonello Allemandi, direction
Sandrine Anglade, mise en scène
Claude Chestier, costumes et scénographie
Éric Blosse, lumières
Pascaline Verrier, mouvements et chorégraphies
Julie Boulianne, Cenerentola
Juan Jose De Leon, Don Ramiro
Florian Sempey, Dandini
Marco Filippo Romano, Don Magnifico
Gabriele Sagona, Alidoro
Emmanuelle De Negri, Clorinda
Catherine Trottmann, Tisbe
Orchestre de l’Opéra de Limoges
Chœur de l’Opéra de Limoges
Direction : Jacques Maresch
Tourspour les enfants dès 6 mois Trois pièces de théâtre musical contemporain, autonomes ou associées : Deux miniatures en solo, dédiées aux enfants dès 6 mois, pour deux personnages au langage musical et au caractère différents : elle, solaire, conte le monde qu’elle parcourt sans relâche (Tours de voix), lui, naif et solitaire, mesure, calcule, construit et surtout joue (Tours de mains). Dans Détours ou J’aime le monde – duo pour les enfants à partir de 3 ans – l’un et l’autre se rencontrent et s’apprivoisent, explorent leurs univers pour mieux éprouver et aimer le monde…. Conception, mise en scène, Sophie Grelié Coproduction IDDAC – OARA Et le concours pour l’accueil en résidence de Pessac en scènes, Ateliers des marches/Le Bouscat, Espace Treulon/Bruges et du Tout petit festival/Communauté de communes d’Erdre et Gesvres. |